DD DORVILLIER
human future dance corps

Dans la mythologie grecque, Niobé, l'épouse du roi de Thèbes, se vante un jour d’être plus fertile que la déesse Léto. Insultée, Léto se venge. Elle ordonne à ses deux enfants, Apollon et Artémis, de tuer toute la progéniture de Niobé. Après le massacre, Niobé est métamorphosée par Zeus en un rocher qui pleure pour l'éternité.

Nombreux sont ceux qui ont raconté l’histoire des Niobides : Ovide, Homère ou Sophocle, dont les mots Vois-tu celle-là qui s’enfuit donnent le titre à notre travail. Au fil du temps, les artistes ont également donné un visage à cette tragédie. Il existe dans le jardin de la Villa Médicis, à Rome, un groupe de statues représentant les Niobides fuyant les flèches d’Apollon et Artémis. Quatorze statues au pied desquelles coulent les larmes de Niobé.

​

Vois-tu celle-là qui s’enfuit est un travail d'esquisse qui consiste à reproduire ces figures, à être dans ses figures.

​

« De cette expérience, on est sorti différent, comme souhaité. Différent, parce qu'on est tellement habitué, en danse, à privilégier l'attention pour la relation entre musique et danse, qu'on pense avoir découvert quelque chose – ça n'est pas tous les soirs, au spectacle ! – de la fécondité de l'entrelacement des arts. » Gérard Mayen – danser canal historique